CHARTE DES COMP’AIR EXEMPL’AIR

 

Cette charte a pour but d’inciter les membres de l’association Grand Air à réunir les conditions dans lesquelles l’association pourra poursuivre durablement ses objectifs.
Cette charte prodigue des conseils, elle ne donne pas dordres.

 

ARTICLE PREMIER – Je suis un adhérent, pas un client.

Je prends connaissance des statuts et du règlement intérieur. Et surtout, je m’y conforme.

Si je peux aider l’association, je le fais. Si j’ai un talent ou une formation dans le sport, mais aussi dans les arts, l’artisanat, la musique, l’informatique, la gestion . . . je peux aider pendant les activités, composer une chanson, dessiner des illustrations, créer des petits objets, aider aux tâches administratives . . .Si je parle une autre langue, je peux traduire des documents.

Si je suis à la Réunion pour plusieurs années, je cherche à me former. Les
encadrants sportifs, on n’en aura jamais assez. Plus il y en a et mieux c’est.

Je participe aux Assemblées Générales. C’est un moment important pour l’association. Je découvre son fonctionnement de l’intérieur, j’y participe, je peux poser toutes les questions que je souhaite et faire toutes les remarques qui, je pense, rendront l’association encore meilleure

ARTICLE 2 – Avant une activité

Je connais mes limites. Suivant les informations données, je peux estimer ma capacité à participer à l’activité. Car on ne peut pas toujours faire demi-tour : suis-je suffisamment en forme pour la randonnée ? Est-ce que je n’ai pas le vertige pour le canyon ? Est-ce que je n’ai pas des problèmes de santé pour la plongée ?

En m’inscrivant à l’activité, je donne un maximum d’informations utiles. Est-ce que j’en ai déjà fait ? Est-ce que j’ai déjà mon propre matériel ? Est-ce que je ne mange pas certains aliments ? Est-ce que j’ai des problèmes de santé qu’il faut surveiller (asthme, allergies) ? …

Je recharge mon compte avant l’activité. Car cela prend du temps de gérer l’argent le jour même, et cela retarde tout le monde. Quant à après l’activité, c’est pénible de courir après les gens pour leur demander de payer.

Si je dois annuler, je le fais le plus tôt possible. Cela permet de proposer ma place à quelqu’un d’autre.

Je pense au groupe en préparant mes affaires. Si j’apporte de la nourriture, je peux en apporter un peu plus pour partager. Si j’ai du matériel qui peut servir aux autres, je le propose.

Je n’oublie rien. Du moins rien d’important. Si une liste de matériel m’a été communiquée, je vérifie bien que tout y est et qu’il s’agit du bon matériel.

Je ne prends ma voiture que si nécessaire. Le co-voiturage doit fonctionner, une voiture pour une ou deux personnes est un constat d’échec.

Je me couche tôt la veille. Les activités présentent des risques. Si j’ai peu dormi et/ou si j’ai bu de l’alcool, je peux créer ou aggraver des situations dangereuses, en étant moins vigilant, moins en forme. Le dodo avant, la Dodo après !

J’arrive à l’heure au rendez-vous. Un retard est non seulement pénalisant, pouvant provoquer l’annulation de tout ou partie de l’activité, mais peut aussi être dangereux.

ARTICLE 3 – Pendant une activité

Je suis attentif et suis les consignes des encadrants. Sinon, je risque de passer à côté d’une consigne de sécurité importante ou tout simplement d’une explication intéressante. S’ils m’interdisent de faire quelque chose, c’est pour ma sécurité ou pour une raison valable (timing trop serré, non-dispersion du groupe . . . ).

Je ne fais pas une compétition. Je ne cherche pas à sauter le plus haut, à marcher le plus vite, ou à rester le plus longtemps sous l’eau, car je risque de provoquer un accident. Je ne me force pas au-delà de ce que je peux donner physiquement.

Je respecte le milieu. J’emporte tous mes déchets, même s’ils sont biodégradables. J’évite les contacts physiques avec la flore ou la faune, traumatisants pour eux, et je m’interdis tout prélèvement.

Je respecte mes coéquipiers. Un groupe doit rester soudé (pas agglutiné). Je ne critique pas quelqu’un en difficulté, j’essaie au contraire de l’aider. De mon côté, je ne pénalise pas le groupe par un comportement trop individualiste.

Je respecte les autres. La nature se partage. Je suis courtois avec les voisins, et ne les dérange pas : je ne fais pas trop de bruit s’ils essaient de dormir.

Je respecte le matériel. Si on me prête du matériel, j’en prends soin. Je ne l’utilise pas pour autre chose, je ne l’abîme pas, je le surveille. Lors d’une nuit en gîte, je fais attention aux locaux, aux meubles.

ARTICLE 4 – Après une activité

Je reste jusqu’au bout et donne un coup de main. Je ne pars pas tout seul une fois l’activité terminée. S’il faut rincer et ranger du matériel, je me rends utile et participe à cette étape.

Je partage avec les autres ce que j’ai vécu. Il y a un site internet, une page facebook pour diffuser du texte et des images. Si j’ai pris des photos, je choisis celles que je souhaite voir publier et je les transmets rapidement au gestionn’Air de l’activité.
J’écris un petit article où je raconte ce qui s’est passé, ce que j’ai ressenti.

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